Écoutez
le sang qui bat dans vos veines. Les poumons qui se remplissent et se
vident. L'estomac, l’intestin qui travaille. Dans votre cerveau des
millions de cellules. Des impulsions électriques.
Écoutez.
Pas un atome de votre corps n'est immobile.
A
chaque instant, des cellules qui naissent, des cellules qui meurent.
A
chaque instant, naissance-et-mort, création, destruction.
Écoutez.
Écoutez
ce mouvement, ce flux qui nous traverse. Écoutez la respiration, cet
échange incessant, depuis le moment de notre naissance jusqu'à
notre mort. Première inspiration, dernière expiration. Écoutez.
Écoutez il n'y a rien en vous d'immobile, il n'y a rien de constant,
il n'y a rien de stable.
Un
souffle, une danse, un mouvement incessant.
Des
millions de cellules, une vibration.
Écoutez.
Écoutez,
des milliards de mondes à chaque instant qui apparaissent et
disparaissent. A chaque instant, création-destruction.
Des
milliards d'univers, des milliards d'étoiles.
Des
milliards de cellules.
Écoutez.
La danse, le rythme, le mouvement.
La danse, le rythme, le mouvement.
Il
n'y a rien d'immobile, il n'y a rien sans changement, il n'y a rien
qui dure.
Il
y a naissance-et-mort, apparition-disparition, des milliards de
pensées.
Des
millions de galaxies.
Écoutez.
Écoutez
le bruit des vagues, le changement des saisons, le coeur qui bat, les
étoiles qui explosent, les émotions qui apparaissent.
Les
univers se forment, naissance-et-mort, création et destruction.
Encre: Lulena
Ecouter naissance-et-mort en confiance; sans peur faire partie du Tout... c'est cela le chemin ? Marie
RépondreSupprimerChaque vie, depuis la cellule jusqu'à la créature la plus sophistiquée, chaque vie est unique, à chaque instant, précieuse, infiniment précieuse parce qu'éphémère. Y-a-t-il des milliards et des milliards de milliards de vies dans des milliards et des milliards de milliards d'univers où chaque manifestation soit unique et précieuse ?…notre fragile planète, est-elle seule porteuse de vies sensibles ? C'est un rare privilège d'écouter l'éphémère, c'est un rare privilège le souffle sur la trame du silence…combien faut-il d'océans de souffrances pour une goutte de sagesse ?
RépondreSupprimerÉcoutez le bruit du silence dans la neige qui tombe. Tout disparaît, tout apparaît. Anne
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